Peintre de vocation, un professeur des ateliers préparatoires des Beaux Arts de Paris m’a proposé un bien curieux défi. Je serai propulsé en atelier sculpture pendant un an et je constituerai un dossier présentable aux concours. Relevant le défi et transformant ma manière de créer je me suis mis au travail.
Fréquentant alors beaucoup les labos photo et travaillant mes tirages argentiques, j’ai voulu intégrer la magie de l’image latente dans cette sculpture imposée…

je cherchais à intégrer dans l’espace «l’écriture de la lumière».

J’ai répondu à mes questionnements par une série d’expérimentations autour du transparent et du négatif.

En créant une série de diapositives je fait évoluer la lumière au sein de la matière.

C’est la lumière qui révèle le sujet en se déversant à l’intérieur, parcourant l’espace ou se brisant sur les caches, les formes et les superpositions, imposant au monde la réalité concrète de l’oeuvre, sa véracité, en transformant ce cache de 4×6 cm, illisible à l’oeil nu, en une projection puissante sans limite de format.